5 brochures reliées en un volume in-8, couverture de papier gris d'attente postérieure.
1 – Edition originale. Mirabeau répond aux critiques du comte de Guibert sur son grand ouvrage ‘De La Monarchie prussienne” avant même que celui-ci ne soit sorti, “sur la foi périlleuse d’un prospectus”: Fréderic II, la tactique et le système militaire prussien. (Martin & Walter, 24446). 2 – Véritable édition originale de premier tirage selon Lumet (‘Oeuvres de Mirabeau, Les Écrits’, p. 417). “C’est le philosophe moraliste qui apparaît ici. Persuadé que l’agiotage (spéculation), qu’il lie au monopole, est une calamité, Mirabeau en trace un historique, insiste sur ses “résultats sinistres et apporte, en quelque sorte, une théorie de l’agiotage ” (INED, n° 3185). 3- Edition originale de ce pamphlet dans lequel Mirabeau critiquait les Parlements alors que le roi et ses ministres étaient en conflit ouvert avec les magistrats. La publication de ce texte, sans nom d’auteur, entama la popularité de Mirabeau. “L’ouvrage apparaissait comme un texte commandé par le pouvoir royal et rédigé par un homme qui attend, en retour, une place pour assurer son quotidien”. (Martin & Walter, III, 24624. Barbier, ‘Anonymes’, IV, 301-302). 4- Edition à la date de l’originale. “Dès la mort du grand Frédéric (17 août 1786), Mirabeau s’offrant en mentor à son successeur, lui adresse [ce] mémoire ( ), véritable plan de gouvernement. Le nouveau roi répondit à l’auteur le 20 août 1786. Ce n’est que plusieurs mois après, l’année suivante, que Mirabeau publia sa lettre pour répondre aux critiques” (Henry Aureille). (Martin & Walter, III, 24449). 5- Edition originale, rare, de cet essai composé par Samuel Romilly, traduit par Etienne Dumont et publié par Mirabeau. Bentham aurait aidé Romilly dans son travail. Selon Etienne Dumont dans ses “Souvenirs sur Mirabeau” (éd. 1832, p. 164 et s.): “Romilly avait fait un travail très intéressant ( ). Ces ‘règlemens’ sont le fruit dune expérience raisonnée, et plus on les examine, plus on les admire ( ). Ce petit code indiquait la meilleure manière de poser les questions, de préparer les motions, de les débattre, de recueillir les suffrages, de nommer les comités ( ); en un mot, toute la tactique dune assemblée politique. Javais traduit cet écrit au commencement des États-Généraux; Mirabeau le présenta et le déposa sur le bureau des communes, lorsquil était question de faire un règlement pour lAssemblée nationale. “Nous ne sommes pas Anglais et nous navons pas besoin des Anglais”: voilà la réponse qui lui fut faite. On ne donna pas la plus légère attention à cet écrit, qui fut imprimé ; on ne daigna pas sinformer de ce qui se passait dans un corps aussi célèbre que le Parlement britannique (…). Ils aimèrent mieux persister dans le mode de délibération le plus mauvais et le plus dangereux; la séance du 4 août en était la preuve”. (Martin & Walter, II, 11905). Quelques petites déchirures sans perte. Quelques auréoles et brunissures, prononcées en fin de volume. Provenances: Stanislas Girardin (1762-1827), avec son ex-libris gravé et Édouard Laboulaye (1811-1883), avec sa signature ex-libris autographe sur le premier titre.
350€
Ref 37288
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