Du sommeil et des états analogues considérés surtout au point de vue de l’action du moral sur le physique. (ENVOI AUTOGRAPHE DE L’AUTEUR).

Edition originale, imprimée à petit nombre d’exemplaires à Saint-Nicolas près de Nancy, de cet ouvrage fondateur de l’hypnose thérapeutique. “Première tentative sérieuse en France pour étudier les phénomènes d’hypnotisme expérimentalement” et le texte créateur de l’Ecole de Nancy, le livre fut pourtant reçu à sa sortie dans l’indifférence générale: la légende veut qu’il n’ait trouvé qu’un unique acheteur. Il fallut attendre sa reconnaissance en 1882 par Hippolyte Bernheim, le grand clinicien nancéien, et son introduction au sein de son service hospitalier pour que Liébeault accède à la notoriété. Dès lors, le nombre de ses adeptes ne cessa de croître pour ouvrir, autour de “l’école de Nancy”, l’âge d’or de l’hypnose en France en y attirant de nombreux visiteurs français et européens. “En 1889, Freud rend visite à Liébeault. Le riche matériel expérimental qui lui est présenté par celui-ci devait le mettre sur la voie de ses recherches ultérieures sur le conflit, la névrose et l’inconscient. Philosophe par tempérament, bienfaiteur par vocation, Liébeault a pressenti la valeur des moyens psychologiques dans la thérapeutique des maladies qui sont aujourd’hui dénommées psychosomatiques” (Léon Chertok, in “Encyclopedie Universalis”). Le livre fut réédité sous le titre de: “Le sommeil provoqué et les états analogues” (1889); dans la préface de cette nouvelle édition, l’auteur se souviendra avec amertume de la première réception de son livre, parlant de “mise à l’index”. Médecin nancéien Auguste Ambroise Liébeault (1823-1904) consacra sa vie à l’hypnose expérimentale, mais aussi à une médecine sociale de terrain. (Barrucand, ‘L’hypnose en France’, n°223. Crabtree, ‘Animal Magnetism, Early Hypnotism’, n°896 (long article). Garrison-Morton, n°4994. Norman, n°1348). Envoi autographe signé de l’auteur à Fernand Schwab, avec le petit ex-libris de celui-ci: ” Fernand Schwab, ingénieur ECP, Dijon”. Bel exemplaire, très frais, bien relié, à toutes marges.