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Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l’époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du « citoyen de Genève ». Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel (« Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti ») légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d’une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail). Pour le détail des pièces contenues ici: 1- Troisième édition en 63 pages, parue l’année de l’originale, à sa suite du « livre qui rendit Rousseau célèbre »; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: « Satyre, tu ne le connais pas ». Selon Rousseau (« Confessions », livre VIII), Diderot remit « gratuitement » le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de « Citoyen de Genève » quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856). 2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : « N » = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2). 3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La « réponse » de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24). 5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce « second discours » lu à l’académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. « Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d’un système concerté dont on commençait à entrevoir l’ampleur » (R. Trousson, ‘J.J. Rousseau jugé par ses contemporains’, p. 29). (Conlon, n°10). 6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l’âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, « sorte de miroir du moi profond de son auteur ». (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979). Infime trace de restauration à la reliure. Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l’époque.
4.500€
Ref 38658
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