Oraison funèbre et épitaphe de la Société-Reine [i.e. Le club des Jacobins].

Virulent pamphlet contre les jacobins publié au lendemain de 10 Thermidor an II et de la chute de Robespierre. L’auteur s’attaque sur un mode sarcastique à Robespierre, mais plus encore à Jean-Baptiste Carrier auquel une large partie est consacrée (« noyades des femmes enceintes et d’enfants à la mamelle… actes civiques ou du moins mesures révolutionnaires »). S’il l’auteur stigmatise leur conduite politique et pratiques publiques, il s’en prend également à leurs moeurs et vies privées: « Ce n’était pas assez que des mains irrespectueuses eussent violé, non les droits de l’homme, on ne les trouve point aux jacobins, mais les droits imprescriptibles de la femme, en attaquant les fessiers de jacobines, la plus chère de leurs propriétés ». « L’oraison », page 8, est en vers. (Tourneux, 9667). Rare: WorldCat ne recense que deux exemplaires dans le monde: BnF et British Library. Petite auréole à la couverture. Quelques rousseurs éparses.