GONCOURT (Edmond et Jules de)

Sophie Arnould d’après sa correspondance et ses Mémoires inédits, par Ed. et J. de Goncourt. (UN DES RARES EXEMPLAIRES SUR CHINE RELIE EN MAROQUIN A L’EPOQUE)

Paris, E. Dentu, 1877.

In-4 (240 x 185 mm), plein maroquin chocolat, dos à 5 nerfs orné de compartiments richement garnis de fleurons et volutes dorés, triple filet d'encadrement sur les plats, filets sur les coupes, large dentelle intérieure, tranche supérieure dorée (reliure de l'époque signée de Lemardeley), (4), vii, (1), 223, (4) p., portrait gravé, vignette, fac-similé de lettre, texte imprimé dans une riche large encadrement floral.

Un des quelques exemplaires sur Chine, premier grand papier, de cette première édition illustrée au format in-4°, après l’édition originale in-12 de 1857. L’ouvrage est illustré d’un portrait à l’eau-forte de Sophie Arnould par François Flameng, d’une vignette représentant Sophie dans l’opéra d’Argie; le texte est imprimé dans de larges encadrements floraux gravés par Méaulle d’après Claudius Popelin. Fac-similé d’une lettre de 3 pages de Sophie Arnould (entre les pages 196-197). Vibrant hommage rendu par les frères Goncourt à l’une des plus célèbres actrices et cantatrices de son temps. Sophie Arnould (1740-1802) reçut dans son salon l’élite du monde littéraire et artistique du temps des Lumières. Femme libre, on lui prête autant de liaisons avec les hommes, dont une passion tumultueuse avec le duc de Lauragais, qu’avec des femmes. Lors de la Révolution, elle se réfugia au Prieuré de Luzarches et mourut ruinée. (Vicaire III, 1033). Provenances: le duc de La Rochefoucauld, avec son ex-libris armorié gravé par Levasseur à la devise « C’est mon plaisir ». Très bel exemplaire, très frais, à toutes marges, finement relié par à l’époque par Léon Lemardeley.

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Ref 38986

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